Une petite gourmandise pour fêter Pâques, des oeufs au chocolat mais version sucette ! C’est tellement régressif !
C’est un peu comme un Kinder Délice mais avec une ganache au gianduja au milieu… Une recette dénichée sur l’insta de Sylvie, que je vous donne avec mes petites astuces 😉
Faire fondre le chocolat avec le gianduja puis les émulsionner avec la crème très chaude.
Verser dans un plat plutôt grand pour refroidir rapidement. Filmer au contact et mettre au frais (au congel si on veut accélérer).
Biscuit viennois :
Fouetter 1 œuf et 2 jaunes avec 50g de sucre.
Monter les 2 blancs en meringue avec 25g de sucre puis incorporer le mélange précédent délicatement à la maryse.
Tamiser la farine avec le cacao avant des les ajouter, toujours à la maryse.
Verser dans un moule silicone plat (j’utilise le Flexipan plat qui fait 1cm de hauteur, ici on remplit environ la moitié du moule).
Enfourner dans un four préchauffé à 170°C, pour 12min.
Démouler aussitôt et laisser refroidir.
Découper des formes avec un emporte-pièce œuf dans le biscuit (et grignoter les chutes…) et les assembler par paire.
Montage :
Étaler un peu de ganache sur un des biscuits de chaque paire. Déposer un baton de sucette et refermer avec le 2ème biscuit. Lisser la ganache sur le côté. 5si elle est trop coulante, faire figer au congélateur).
Mettre immédiatement au congélateur, le temps de faire chaque œuf. Congeler une nuit.
Le lendemain, préparer le glaçage en faisant fondre le chocolat avec l’huile et le beurre de cacao puis laisser le mélange descendre à 30°C.
Plonger chaque sucette dans le glaçage, attendre que ça fige un peu avant de la déposer sur une toile silicone au frais.
Faire fondre le chocolat Ruby et le mettre dans un cornet puis décorer chaque sucette et parsemer aussitôt de billes en sucre.
Un petit dessert de Pâques (avec un peu de retard mais on est dans la saison hein). Je voulais tester des nids mais sans avoir quelque chose de trop lourd. Donc je suis partie sur des versions individuelles avec une ganache plutôt qu’une crème au beurre.
J’ai déniché cette recette chez Auriane (son blog regorge de douceurs sucrées) et ai légèrement modifié la ganache. J’ai juste réduit les quantités pour ne faire que des individuels et pas de format familial.
Pour les rendre encore plus gourmands, j’ai utilisé du praliné noisettes maison dans le creux du nid.
Ingrédients (pour 9 nids individuels, moule 9 empreintes Saint Honoré Guy Demarle) :
Gâteau chocolat :
73g de chocolat noir (Bonnat 60%)
67g de beurre
47g de sucre
40g de farine
4.6g de levure chimique
2 œufs
Ganache :
200g de chocolat noir (Bonnat 60%)
133g de crème liquide
66g de beurre
Praliné noisette :
200g de noisettes du Piémont
150g de sucre
1 pincée de fleur de sel
Montage :
des œufs en sucre
Préparation :
Praliné noisettes :
Dans une casserole, verser le sucre et l’humidifier avec un peu d’eau. Porter à ébullition puis ajouter les noisettes.
Remuer constamment pour bien enrober les noisettes du sirop et continuer. Le sucre va d’abord masser (se figer) autour des noisettes puis caraméliser. Lorsque les noisettes sont enrobées de caramel, les verser sur un silpat et laisser refroidir.
Mixer ensuite dans un robot mixeur puissant (perso mon Magimix CS 5200) jusqu’à obtenir un praliné liquide et lisse (le Magimix le fait en 5min, mais tout dépend du robot).
Réserver en attendant d’utiliser. Se conserve dans un pot à température ambiante.
Gâteau choco :
Préchauffer le four à 170°C.
Dans le bol du robot, mettre les œufs et le sucre et fouetter à vitesse élevée jusqu’à ce que le mélange double de volume.
Mélanger la farine avec la levure et les incorporer à vitesse moyenne.
Faire fondre le chocolat avec le beurre et bien mélanger avant d’incorporer également.
Verser dans les moules (les remplir aux 3/4) puis enfourner pour 15 min environ (la lame d’un couteau doit ressortir propre).
Laisser totalement refroidir avant de démouler et de garnir.
Ganache chocolat :
Faire fondre le chocolat et faire bouillir la crème en parallèle.
Verser la crème chaude sur le chocolat fondu et bien émulsionner.
Incorporer le beurre au mixeur plongeant.
Laisser refroidir puis mettre dans une poche munie d’une douille à nid.
Montage :
Remplir la cavité de chaque gâteau avec du praliné puis pocher la ganache autour.
Décorer des petits œufs en sucre.
Faire figer légèrement au frais avant de déguster.
On continue dans les chocolats pour Pâques. J’avoue, j’ai surtout sorti mes moules à tablettes et barres chocolatées plutôt que les œufs, lapinous et cocottes. On est de grands enfants, mais les barres c’est plus gourmand.
J’avais déjà fait des barres au praliné l’an dernier, mais là je voulais une version au praliné qui coule et dégouline… et puis comme j’avais un peu de biscuit qui restait de la tablette, j’en ai mis aussi (j’avais aussi du caramel, mais je ne savais plus dans quelle barre et je voulais pas tout couper de partout, lol).
Un praliné aux noisettes du Piémont (le goût est juste dingue) avec ces petits grains caractéristiques du praliné maison, un chocolat au lait Jivara qui croque et qui fond en même temps et un petit biscuit croustillant. Attention, ça se mange très (trop) vite.
Ingrédients (à peu près pour 7 barres) :
400g de chocolat au lait de couverture (Valrhona Jivara)
Praliné noisette :
200g de noisettes du Piémont
150g de sucre
1 pincée de fleur de sel
Biscuit (il y’en aura trop, ça se congèle !) :
30g de farine
17g de beurre
5g de sucre glace
4g de poudre d’amande
8g d’œuf
1/4 pincée de sel
Préparation :
Praliné noisettes :
Dans une casserole, verser le sucre et l’humidifier avec un peu d’eau. Porter à ébullition puis ajouter les noisettes.
Remuer constamment pour bien enrober les noisettes du sirop et continuer. Le sucre va d’abord masser (se figer) autour des noisettes puis caraméliser. Lorsque les noisettes sont enrobées de caramel, les verser sur un silpat et laisser refroidir.
Mixer ensuite dans un robot mixeur puissant (perso mon Magimix CS 5200) jusqu’à obtenir un praliné liquide et lisse (le Magimix le fait en 5min, mais tout dépend du robot).
Réserver en attendant d’utiliser. Se conserve dans un pot à température ambiante.
Biscuit :
Crémer le beurre avec le sucre glace puis ajouter la poudre d’amande avec le sel.
Incorporer ensuite la farine et terminer par l’œuf.
Lorsque la pâte commence à s’amalgamer, la transvaser sur le plan de travail et la fraser avec la paume de la main pour obtenir une pâte bien homogène.
Etaler sur 3mm entre 2 feuilles de papier sulfurisé puis couper à la forme du moule à tablette (en faisant les rectangles 2 à 3mm plus petit que le moule).
Cuire à 160°C pendant 15min, entre 2 toiles Air Mat (De Buyer) et 2 plaques perforées (pour assurer un biscuit bien plat).
Laisser totalement refroidir ensuite.
Montage :
Tempérer le chocolat selon les indications du paquet puis couler une couche dans le moule.
Laisser cristalliser avant de remplir.
Couler une couche de praliné puis déposer la plaque de biscuit (ou pas si on ne veut pas de biscuit) et refermer avec du chocolat tempéré.
C’est la saison des chocolats de Pâques alors j’ai retroussé mes manches et sorti mes moules. J’avoue, le tempérage ça m’ennuie profond ^_^, mais j’adore cette satisfaction du démoulage et la dégustation (même si elle dure nettement moins longtemps que la confection…)
Pour cette tablette, je voulais du gourmand, du coulant mais aussi du croquant. Alors je suis naturellement partie sur un caramel au beurre salé auquel j’ai ajouté une fine couche de biscuit sucré. Avec le Jivara, c’est top.
400g de chocolat au lait de couverture (Valrhona Jivara)
Caramel salé :
70g de sucre
70g de glucose
70g de crème liquide entière
30g de beurre 1/2 sel
Biscuit :
30g de farine
17g de beurre
5g de sucre glace
4g de poudre d’amande
8g d’œuf
1/4 pincée de sel
Préparation :
Caramel :
Dans une casserole, faire fondre le sucre par fines couches successives.
En même temps, faire bouillir la crème avec le glucose.
Quand le sucre est bien blond/doré, verser la crème bouillante petit à petit en fouettant vivement.
Laisser fondre à ébullition puis filtrer.
Ajouter le beurre et laisser totalement refroidir ensuite.
Biscuit :
Crémer le beurre avec le sucre glace puis ajouter la poudre d’amande avec le sel.
Incorporer ensuite la farine et terminer par l’œuf.
Lorsque la pâte commence à s’amalgamer, la transvaser sur le plan de travail et la fraser avec la paume de la main pour obtenir une pâte bien homogène.
Etaler sur 3mm entre 2 feuilles de papier sulfurisé puis couper à la forme du moule à tablette (en faisant le rectangle 2 à 3mm plus petit que le moule).
Cuire à 160°C pendant 20min, entre 2 toiles Air Mat (De Buyer) et 2 plaques perforées (pour assurer un biscuit bien plat).
Laisser totalement refroidir ensuite.
Montage :
Tempérer le chocolat selon les indications du paquet puis couler une première couche dans le moule.
J’ai fait une deuxième couche car la première me semblait trop fine.
Laisser cristalliser avant de remplir.
Couler une couche de caramel puis déposer la plaque de biscuit et refermer avec du chocolat tempéré.
Laisser cristalliser avant de démouler puis de croquer à pleines dents !
Aujourd’hui, je vous dévoile ma petite création pour notre dessert pascal. Une tarte bien chocolatée (évidemment) mais aussi caramélisée à souhait.
J’avais un reste de mousse au caramel de ma dernière tarte choco-caramel, que j’avais congelée dans mon ptit moule Pavoni que j’adore, avec ses vaguelettes sur le côté.
Histoire de customiser la tarte, j’ai incorporé quelques copeaux de chocolat dans la pâte sucrée. Une crème d’amande (très peu) dans le fond, avec des morceaux de caramels au beurre salé dedans et une ganache Jivara par dessus. Et le glaçage chocolat de Christophe Felder (testé lors de la bûche de Noël) pour couvrir la mousse caramel. J’avais également un reste de ganache montée Manjari, pour compléter ce dessert si peu chocolaté…
Dans une casserole, faire caraméliser doucement le sucre.
Lorsque le caramel commence à être bien blond, porter la crème à ébullition puis la verser doucement sur le caramel, en plusieurs fois et en remuant bien.
Ensuite ajouter la gélatine puis le beurre et le sel. Laisser refroidir vers 35°C, à température ambiante.
Monter la crème liquide bien froide puis incorporer délicatement le caramel refroidi.
Verser dans un moules silicone (ici j’ai utilisé le moule Pavoni Caleidon) et laisser au congélateur pour la nuit.
Ganache montée Manjari (la veille) :
Faire fondre le chocolat au bain-marie.
Chauffer les 59g de crème avec le miel puis verser en 3 fois sur le chocolat fondu. Bien émulsionner.
Ajouter le reste de crème froide et donner un coup de mixeur plongeant.
Filmer au contact et mettre au frais pour la nuit (4h minimum).
Crème d’amande :
Mélanger l’ensemble des ingrédients pour obtenir un appareil homogène.
Couper les caramels en petits morceaux.
Réserver.
Pâte sucrée :
Battre le beurre avec le sucre glace.
Ajouter ensuite la farine mélangée au cacao, à la poudre d’amande et au sel.
Terminer par l’œuf battu.
Fraiser 2 fois la pâte puis étaler entre 2 feuilles de papier sulfurisé.
Mettre au frais 30min puis foncer le cercle à tarte.
Préchauffer le four à 170°C puis enfourner le fond de tarte pour 15min environ.
J’utilise le tapis Air Mat de mon partenaire Silikomart pour obtenir des fonds de tarte bien cuits.
Lorsque le fond de tarte commence à dorer, garnir le fond de crème d’amande en couche fine puis répartir les morceaux de caramels.
Ré-enfourner pour 10min, le dessus de la crème d’amande doit dorer légèrement.
Laisser refroidir totalement.
Ganache Jivara :
Faire fondre le chocolat au bain-marie.
Chauffer la crème avec le miel puis la verser sur le chocolat fondu et bien émulsionner.
Laisser la température descendre à 40°C puis incorporer le beurre au mixeur plongeant.
Couler de suite sur le fond de tarte refroidi puis laisser figer au frais.
Glaçage tendre :
Faire fondre le chocolat au bain-marie.
Faire bouillir la crème puis la verser sur le chocolat en émulsionnant bien.
Faire chauffer le nappage neutre à 70°C et le mélanger à la ganache.
Mixer au plongeant puis laisser descendre à 35-40°C.
Démouler la chantilly caramel et la glacer immédiatement.
Déposer ensuite sur la ganache refroidie.
Ganache montée :
Monter la ganache Manjari jusqu’à ce qu’elle soit bien ferme.
Mettre dans une poche munie d’une douille cannelée.
Pocher sur le pourtour de la tarte.
Laisser ensuite au frais au moins 2h pour que la chantilly décongèle tranquillement.
A quelques jours de Pâques, il est temps de vous dévoiler les créations de nos pâtissiers locaux.
Ce nouveau rendez-vous de la branche sucrée de Gourméditerrannée s’est de nouveau déroulée au restaurant La Table Cinq, à Marseille.
Encore une fois, c’est une belle brochette de pâtissiers et chocolatiers locaux qui se sont réunis pour échanger sur leurs créations pascales. Pour superviser cette édition chocolatée, il fallait un parrain très cacaoté, et c’est Frédéric Bau, de la maison Valrhona qui a répondu à l’appel.
Passons aux choses sérieuses avec les jolies créations de nos talents locaux.
On commence par la plus atypique avec l’assiette de Marc Altenburger pour le restaurant AM par Alexandre Mazzia. Ce dessert à l’assiette, créé exclusivement pour la présentation des Sud’crés, se compose d’une terre d’olives noires, d’une crème de panais et de billes de panais poché. Des disques en chocolat blanc supportent des gouttes gourmandes aux parfums différents : praliné noisette, confiture aigre douce ou bergamote… Une création très originale, c’est la première fois que je goûte le panais dans un dessert et j’ai franchement été surprise. Oui, c’est un dessert franchement très bon.
Je crois que ce dessert a fait l’unanimité. Priscilla a tout mangé!
Juste à côté, on trouvait Vanessa Robuschi (du restaurant Question de Goût) qui avait décoré son oeuf géant façon mappemonde.
Pour poursuivre notre voyage, elle avait confectionné des mini oeufs en chocolat, chacun garnis de caramels parfumés d’une épice ou d’une herbe aromatique typique d’un pays. J’ai ainsu pu voyager au Salvador avec du café ou en Norvège avec la girofle. J’ai adoré!
Mais le must c’était son entremets. Celui-ci sera proposé dans le menu à l’aveugle durant la semaine de Pâques. On pourra se délecter d’une mousse façon cheesecake aux notes de basilic et citron vert, renfermant un insert de rhubarbe. Le biscuit moelleux au citron vert achève ce dessert tout en finesse.
On passe ensuite chez les frères Torres, qui ont sorti le grand jeu niveau présentation.
J’adore ces oeufs bien brillants, trop beaux, trop classes. J’oserai même pas les croquer!
Et ces petites plumes délicates…je fonds!
Concernant l’entremets de Pâques, il comblera les plus gourmands. Regardez plutôt : un croustillant noisette, une mousse gianduja, un confit passion et un crémeux mangue avec morceaux! Et sur le glaçage, une nougatine en grué de cacao pour le croquant…
Passons maintenant aux fonds marins…Les Bricoleurs de Douceurs nous plongent dans un décor aquatique et ludique. J’ai adoré (et fortement pensé à ma grande soeur, dingue de plongée sous marine).
J’étais comme une gamine devant chacune des pièces!
Mais au milieu, il y’a un entremets gourmand…
Celui-ci se compose d’une mousse au rhum renfermant un insert de bananes flambées (au rhum évidemment), un croustillant praliné et un biscuit façon cake à la banane).
Perso, je ne suis pas fan d’alcool, j’en consomme très peu. Je l’ai bien ressenti dans l’insert banane, mais pas dans la mousse donc c’est passé nickel 🙂
Petit détour par la pâtisserie Amandine, où Laurent Navarro nous dévoile des créations très stylées!
Ses petites poulettes m’ont enchantée et ses oeufs m’ont hypnotisée…
Pour son entremets, nommé « T’as l’oeuf ou quoi? », Laurent nous propose une association chocolat-coco.
Le moelleux du biscuit coco, le crumble coco, le crémeux malibu coco et la mousse chocolat au lait de coco m’ont régalée. Franchement, je suis toujours aussi dingue des créations de Laurent, tout en finesse et délicatesse. Mais j’adore vraiment aussi ses poulettes! ♥
On reste dans le chocolat avec un (autre) de mes coups de coeur, chez Le temps d’un chocolat.
Claude Krajner a réalisé des oeufs gourmands où les fruits secs, le granola ou les perles craquantes se nichent à fleur de la coque de chocolat.
On oserai à peine les dévorer non?
Mon chouchou va à la version granola et orange confite. Je me suis servie 2 fois de ces petites barres de dégustation ♥ (j’ai tenté de les reproduire mais je préfère quand même la version de Claude). (si seulement je pouvais claquer des doigts pour aller à Marseille et rapporter un assortiment de ces barres!)
Je crois que je ne suis pas la seule à avoir adoré ces oeufs…n’est-ce pas Clélia?
Passons maintenant du côté de Gardanne avec Jean-Paul Bosca.
Celui-ci nous régale avec ses Révoltés du Frioul qui se composent d’une feuillantine chocolat blanc et noix de coco, d’un appareil bounty (totalement décadent), de gianduja, d’une crème pâtissière ananas et d’une crème chantilly non sucrée qui harmonise parfaitement l’ensemble. C’est frais et très peu sucré.
Notre hôte du jour n’a pas démérité non plus bien sûr. Pierre Lamour nous a concocté une Anémone de Pâques. Le socle est en biscuits canistrelli pressés avec du chocolat, le moelleux est apporté par un biscuit madeleine au cacao. On y trouve aussi un crémeux Manjari, un confit mangue passion et des bananes au citron vert. Pour les tentacules de l’anémone, des chips de spaghetti de riz.
A l’approche de Pâques, que diriez-vous d’une petite visite d’une institution locale?
La Chocolaterie de Puyricard, installée dans le village du même nom depuis 50 ans, nous a ouvert ses portes pour un moment ultra gourmand.
Pour la petite histoire, ce sont les parents de l’actuel dirigeant qui ont installé leur atelier de production au pied de la Sainte-Victoire en 1967. La famille Roelandts perpétue depuis la tradition et le savoir-faire artisanal afin de toujours produire des chocolats de qualité.
Allez, entrez avec moi et humez l’air rempli d’effluves chocolatées! (un petit effort d’imagination, vous y êtes presque).
La Chocolaterie source ses produits auprès des meilleurs, dans un souci perpétuel de qualité, et varie les origines de son chocolat, pour obtenir les meilleurs assemblages.
Pour vous parler du savoir-faire de la Chocolaterie, rien de mieux que de vous montrer les étapes de réalisation d’un moulage. Nous avons pu apprécier cet exercice difficile et minutieux lors d’un petit atelier spécial Pâques : nous avons confectionné de petits œufs en chocolat… pour cela, on commence par décorer les moules en polycarbonate à l’aide d’un cornet (je vous passe l’étape de confection du cornet, j’ai abandonné!). On rempli consciencieusement le cornet de chocolat tempéré (mannequin cornet : Massi)
Personnellement j’ai préféré attendre la fluidité du chocolat noir pour tester, tout comme Clélia.
Merci Clélia pour la photo 🙂
Nous obtenons donc des décos diverses mais déjà plutôt pas mal (auto-congratulation).
On laisse un petit peu cristalliser avant de passer à l’étape suivante : le pinceau.
Il faut savoir que, de nos jours, l’industrialisation a délaissé cette étape pourtant essentielle.
La première couche, passée manuellement au pinceau, permet au chocolat de bien adhérer à la surface du moule tout en évacuant les bulles d’air éventuelles. Le moule sera ainsi bien rempli et le moulage ne comportera aucun défaut.
On prend donc bien le temps de passer une couche chocolatée dans chaque empreinte de nos moules, version chocolat noir pour les décos lactées, et version chocolat au lait pour les décos en chocolat noir.
Et, comme par magie, nos décorations sont mises en valeur!
Ensuite, après une nouvelle petite période de cristallisation, on procède à une nouvelle couche de chocolat, mais cette fois avec la technique du remplissage puis du retournement du moule. Massi et Vané s’y collent, chacun son chocolat.
On remplit sous la fontaine.
On répartit dans les empreintes.
Et on retourne!
On laisse ensuite cristalliser tranquillement avant de venir ébarber les bords. Bon, là ce sont des gros moulages en cours de cristallisation.
Nous ne l’avons pas fait nous-même, mais j’ai pu capturer le geste des employées présentes avec nous, qui étaient affairées sur des petits lapins.
Cet ébarbage permet d’avoir un bord net en limite d’empreinte. Le démoulage sera ainsi facilité.
Une fois démoulés, nous pouvons admirer nos petits œufs…
Je n’arrive toujours pas à décider si je préfère la version lactée ou la version noire.
Mais il faut maintenant les assembler pour former les œufs en 3D. Un petit passage sur la plaque chauffante et on « colle » les 2 moitiés ensemble!
J’ai adoré cet atelier ludique et bien expliqué. On appréhende si bien les étapes en les réalisant nous-même. (J’avoue que je travaille peu le chocolat dans ma cuisine, n’étant pas équipée pour le tempérage).
Nous avons ensuite sillonné l’ensemble du bâtiment, pour voir les différents postes de production et constater, à multiples reprises, le travail manuel et artisanal.
Des moules qui attendent d’être garnis de ganaches, pralinés et autres gourmandises.
Les petites mains qui emballent les tablettes de papier d’alu (le mythe de la marmotte s’effondre!)
Bizarrement, maintenant, je ne déchire plus sauvagement ce papier alu qui entoure les tablettes…le travail ça se respecte 😉
Un petit tour du côté des tablettes…difficile de résister à ces échelles remplies! C’est lisse, ça brille, c’est gourmand!
Mais retour aux œufs de Pâques! Des cagettes remplies d’œufs dorés!
Eux sont emballés mécaniquement, mais avec une machine toute mimi. Nous sommes restés comme des enfants devant, à la regarder plier le papier délicatement autour des œufs…
Tout au long du parcours, nous avons pu découvrir les petites merveilles concoctées pour Pâques, des œufs « classiques aux sujets les plus sympas.
J’ai craqué sur ces petits moutons!
Et ces oursons, dont le moule est utilisé depuis plusieurs années, avec toujours ce même rendu si brillant.
Mais la nouveauté cette année, c’est une petite poulette!
D’un design tout nouveau, cette petite poule cherche un nom. Un petit concours est en place, filez voir en boutique 😉
Nous avons terminé le parcours sur un moment artistique, avec les œufs en édition limitée.
Dorés à l’or fin, ils sont ensuite gravés à la plume par Sophie Mocquillon, employée fidèle de la chocolaterie, qui créé chaque année de nouveaux dessins pour les œufs. Cette année, les joyeux monstres se sont invités à la chocolaterie 😉
Notre aventure chocolatée s’achève ici, je repars les yeux remplies d’étoiles gourmandes et mon petit sachet d’œufs bien calé sous le bras (ils n’ont pas survécu longtemps à ma gourmandise d’ailleurs…)
Un grand merci à toute l’équipe de la Chocolaterie de Puyricard pour cette parenthèse cacaotée, pour nous avoir accueilli en toute gourmandise et nous avoir enseigné leur art délicat.
Il faut dire qu’on était parfois un peu dissipés…en bons blogueurs que nous sommes…
Petite recette gourmande aujourd’hui. Je n’ai pas fait de gros gâteau pour Pâques mais une envie de cupcakes m’est venue.
Sauf que mon frigo ne contenait que 2 petits oeufs dont j’avais besoin pour autre chose…oups.
J’ai donc cherché une recette de gâteau sans oeuf au chocolat qui me semble bien gourmande quand même. Je suis tombée chez Hervé! En adaptant sa recette au contenu de mes placards, j’ai obtenu de beaux cupcakes!
Pour le topping, je voulais quand même une chantilly aérienne que je puisse pocher (je déteste les crèmes au beurre ou les topping au fromage) et j’ai repensé à une brique de crème végétale Chanty. Une crème spéciale foisonnement que l’on peut aromatiser à loisir.
Pour la déco, des rouleaux bicolores de chocolat (trouvés chez Zodio aussi) et de petits oeufs feuillantine ou nougatine enrobés de chocolat dénichés dans une boutique de chez moi, Mag à Thé, à St Maximin la ste Baume.
Attention, article extra long et rempli de photos! Je préfère prévenir d’emblée, installez-vous confortablement pour le parcourir 🙂
Les 24 et 25 mars 2018 avait lieu le salon calisson et chocolats, au couvent des Oblats d’Aix en Provence.
Un week end gourmand en perspective, au profit de 2 associations au secours de l’enfance en souffrance : Lena la petite guerrière et En avant Clara. L’occasion également de pouvoir pénétrer le couvent qui est habituellement fermé au public, un lieu magique!
Un salon qui regroupe donc plusieurs acteurs gourmands du coin : stands de chocolatiers bien sûr mais aussi calissons, biscuits, pâtes à tartiner et même un peu de gourmandises charcutières. Vous êtes prêts pour la visite? (Je n’ai pas pris tous les stands en photo, impossible!)
Ensuite le stand de Maître Léonard, bien garni et avec des moulages magnifiques!
J’ai pu retrouver Monsieur Chou, qui s’est lancé dans les moulages pour Pâques.
Et qui avait sorti pour l’occasion une tartelette tout choco… ganache chocolat sur pâte sucrée et des ganaches montées choco noir et choco lait sur le dessus.
Mon gros coup de coeur de ce salon va à La Confiserie d’Antan : un artisan qui cherche à travailler les bons produits dans le respect des traditions…
Les calissons sont juste parfaits ♥
Deuxième coup de coeur, tout aussi gourmand mais sans conséquence sur les bourrelets (la gourmandise a ses revers…) : les Bijoux Gourmands de Jocelyne! De jolis bijoux faits main qui égaient instantanément une tenue.
Regardez moi ce glaçage miroir de folie! ♥
Durant ce salon, il y’avait également aussi des démos! Animées par Anne Limbour évidemment, c’était un des points forts de l’animation de ce salon!
Puis Alan Dupont, du restaurant La Pergola (Coline Faulquier) nous a concocté nverrine hyper gourmande avec une ganache montée chocolat et du pop corn caramelisé.
Et enfin, Jean-Paul Bosca nous a montré des muffins très printaniers!
Autour de ces chefs talentueux, Anne avait convié des passionnés tels que Sylvain Bourletsis (LMP) qui nous a fait une démo de décoration de cupcakes.
Une de mes copines gourmandes est venu nous montrer comment faire de bons diamants à la châtaigne Corse. Voici Les Goûters de Vané (qui proposera bientôt ses délicieux canistrelli!)
Une autre de mes copines de gourmandises a pu faire une démo, c’est Clélia, qui nous a démontré sa tarte chocolat cacahuète (qui a remporté le concours amateurs au salon de la pâtisserie, vous vous souvenez?)
Et la cerise sur le gâteau? J’ai aussi pu faire une petite démo de macarons!
Un moment très sympa de partage et les visiteurs ont semblé apprécier la combinaison du chocolat et de la menthe. 🙂 (merci Clélia pour les photos!!) Une bonne occasion de porter ma jolie veste Manelli