Étiquettes

, , , , , , , , , ,

Bonjour!

A l’approche de Pâques, que diriez-vous d’une petite visite d’une institution locale?

La Chocolaterie de Puyricard, installée dans le village du même nom depuis 50 ans, nous a ouvert ses portes pour un moment ultra gourmand.

Pour la petite histoire, ce sont les parents de l’actuel dirigeant qui ont installé leur atelier de production au pied de la Sainte-Victoire en 1967. La famille Roelandts perpétue depuis la tradition et le savoir-faire artisanal afin de toujours produire des chocolats de qualité.

Allez, entrez avec moi et humez l’air rempli d’effluves chocolatées! (un petit effort d’imagination, vous y êtes presque).

La Chocolaterie source ses produits auprès des meilleurs, dans un souci perpétuel de qualité, et varie les origines de son chocolat, pour obtenir les meilleurs assemblages.

Pour vous parler du savoir-faire de la Chocolaterie, rien de mieux que de vous montrer les étapes de réalisation d’un moulage. Nous avons pu apprécier cet exercice difficile et minutieux lors d’un petit atelier spécial Pâques : nous avons confectionné de petits œufs en chocolat… pour cela, on commence par décorer les moules en polycarbonate à l’aide d’un cornet (je vous passe l’étape de confection du cornet, j’ai abandonné!). On rempli consciencieusement le cornet de chocolat tempéré (mannequin cornet : Massi)

Et ensuite on s’exerce à décorer ce moule.

On y passe tous (nouveau mannequin : Les Goûters de Vané)

Personnellement j’ai préféré attendre la fluidité du chocolat noir pour tester, tout comme Clélia.

Merci Clélia pour la photo 🙂

Nous obtenons donc des décos diverses mais déjà plutôt pas mal (auto-congratulation).

On laisse un petit peu cristalliser avant de passer à l’étape suivante : le pinceau.

Il faut savoir que, de nos jours, l’industrialisation a délaissé cette étape pourtant essentielle.

La première couche, passée manuellement au pinceau, permet au chocolat de bien adhérer à la surface du moule tout en évacuant les bulles d’air éventuelles. Le moule sera ainsi bien rempli et le moulage ne comportera aucun défaut.

On prend donc bien le temps de passer une couche chocolatée dans chaque empreinte de nos moules, version chocolat noir pour les décos lactées, et version chocolat au lait pour les décos en chocolat noir.

Et, comme par magie, nos décorations sont mises en valeur!

Ensuite, après une nouvelle petite période de cristallisation, on procède à une nouvelle couche de chocolat, mais cette fois avec la technique du remplissage puis du retournement du moule. Massi et Vané s’y collent, chacun son chocolat.

On remplit sous la fontaine.

 On répartit dans les empreintes.

Et on retourne!

On laisse ensuite cristalliser tranquillement avant de venir ébarber les bords. Bon, là ce sont des gros moulages en cours de cristallisation.

Nous ne l’avons pas fait nous-même, mais j’ai pu capturer le geste des employées présentes avec nous, qui étaient affairées sur des petits lapins.

Cet ébarbage permet d’avoir un bord net en limite d’empreinte. Le démoulage sera ainsi facilité.

Une fois démoulés, nous pouvons admirer nos petits œufs…

Je n’arrive toujours pas à décider si je préfère la version lactée ou la version noire.

Mais il faut maintenant les assembler pour former les œufs en 3D. Un petit passage sur la plaque chauffante et on « colle » les 2 moitiés ensemble!

J’ai adoré cet atelier ludique et bien expliqué. On appréhende si bien les étapes en les réalisant nous-même. (J’avoue que je travaille peu le chocolat dans ma cuisine, n’étant pas équipée pour le tempérage).

Nous avons ensuite sillonné l’ensemble du bâtiment, pour voir les différents postes de production et constater, à multiples reprises, le travail manuel et artisanal.

Des moules qui attendent d’être garnis de ganaches, pralinés et autres gourmandises.

Les petites mains qui emballent les tablettes de papier d’alu (le mythe de la marmotte s’effondre!)

Bizarrement, maintenant, je ne déchire plus sauvagement ce papier alu qui entoure les tablettes…le travail ça se respecte 😉

Un petit tour du côté des tablettes…difficile de résister à ces échelles remplies! C’est lisse, ça brille, c’est gourmand!

Mais retour aux œufs de Pâques! Des cagettes remplies d’œufs dorés!

Eux sont emballés mécaniquement, mais avec une machine toute mimi. Nous sommes restés comme des enfants devant, à la regarder plier le papier délicatement autour des œufs…

 

Tout au long du parcours, nous avons pu découvrir les petites merveilles concoctées pour Pâques, des œufs « classiques aux sujets les plus sympas.

J’ai craqué sur ces petits moutons!

Et ces oursons, dont le moule est utilisé depuis plusieurs années, avec toujours ce même rendu si brillant.

Mais la nouveauté cette année, c’est une petite poulette!

D’un design tout nouveau, cette petite poule cherche un nom. Un petit concours est en place, filez voir en boutique 😉

Nous avons terminé le parcours sur un moment artistique, avec les œufs en édition limitée.

Dorés à l’or fin, ils sont ensuite gravés à la plume par Sophie Mocquillon, employée fidèle de la chocolaterie, qui créé chaque année de nouveaux dessins pour les œufs. Cette année, les joyeux monstres se sont invités à la chocolaterie 😉

Notre aventure chocolatée s’achève ici, je repars les yeux remplies d’étoiles gourmandes et mon petit sachet d’œufs bien calé sous le bras (ils n’ont pas survécu longtemps à ma gourmandise d’ailleurs…)

 

Un grand merci à toute l’équipe de la Chocolaterie de Puyricard pour cette parenthèse cacaotée, pour nous avoir accueilli en toute gourmandise et nous avoir enseigné leur art délicat.

Il faut dire qu’on était parfois un peu dissipés…en bons blogueurs que nous sommes…

Et si vous êtes trop loin pour aller en boutique, foncez sur le site de vente en ligne 😉