On repart dans les macarons ! Après les versions à la noix de pécan, une version noisette. Bon, durant le confinement, j’ai fait avec les moyens du bord donc une poudre de noisette Vahiné, blanchie…bref pas la folie quoi. Mais ça change quand même un peu 😉
Pour la garniture, je suis allée piocher une ganache montée au caramel beurre salé dans un des livres de Mercotte (celui rapporté du concours en Savoie). Un vrai petit régal, tout en légèreté et en douceur. Une ganache montée comme je les aime.3
Une grosse gourmandise aujourd’hui! Pour mon anniversaire, je n’avais aucune idée de gâteau, rien ne m’inspirait et le temps me manquait. Deux jours après, durant l’émission du Meilleur Pâtissier sur M6, l’épreuve de Mercotte portait sur la Kroon. J’ai flashé sur la mousse, elle semblait si moelleuse, si mousseuse, si….bref je voulais plonger ma cuillère dedans!
Sauf que la mangue, c’est pas ma copine. Pis associée au chocolat, qu’on en m’en parle même pas. Donc exit la mangue, le montage est encore plus simple. Exit aussi les décos chocolatée au drapeau de la Belgique, aucun intérêt (du coup c’est plus vraiment une Kroon, donc je l’ai nommé Krooneur).
J’ai sorti du placard mon chablon Silikomart pour faire un contour chocolaté. Il me reste des progrès à faire pour l’utiliser (c’est que c’est tout mou ce machin, difficile à installer) mais le rendu est sympa.
Côté glaçage, j’ai suivi la recette malgré le lait concentré sucré (parce que j’en avais une boite dans mon placard et qu’il faut bien y passer un jour). Mais définitivement, ces glaçages là ne sont pas terribles, trop pâteux, trop épais. Mieux vaut rester sur celui de David 😉
Allez, sortez vos cuillères, ça va pas faire long cette affaire 😉
Toujours dans cette saison des galettes de rois, j’ai enfin tenté la pâte feuilletée inversée.
Moi qui déteste faire mes propres pâtes feuilletées depuis que j’ai découvert les pâtes feuilletées François, j’avoue m’être laissée tentée. Et bien m’en a pris vu le développé obtenu.
Pour la garniture, j’ai eu une envie subite de frangipane au chocolat…me demandez pas pourquoi. Je suis allée chez Maxime pour la dénicher et je lui fais une confiance aveugle. (j’ai juste pas mis de framboise sinon y’en a un qui aurait râlé)
Au final, une galette bien dorée et croustillante avec une frangipane moelleuse et gourmande.
Ingrédients (pour une galette de diamètre 24cm) :
Pâte feuilletée inversée :
1ère détrempe :
375g de beurre pommade (AOP Charente Poitou)
75g de farine T45
75g de farine T55
2ème détrempe :
175g de farine T45
175g de farine T55
110g de beurre fondu refroidi (AOP Charente Poitou)
Vous souvenez-vous? J’ai eu l’immense honneur de remporter la sélection varoise du concours du macaron amateur. Cela signifie que j’ai obtenu mon ticket pour la finale internationale! C’était le 19 mai 2018 à Saint Gervais et je vous raconte tout maintenant!
Histoire d’être tranquille et sereine niveau transport (surtout avec toutes les grèves actuelles et aussi surtout avec le transport des macarons), je suis partie la veille en voiture, accompagnée de Stephanie, ma binôme gourmande.
Le trajet s’est très bien déroulé, sans encombre, sans souci de direction (merci Waze). On a même pu décompresser avec un trampoline sur une aire! (photos dossier, c’est cadeau).
Une fois arrivées à Sallanches, nous avons déposé en priorité les ingrédients et surtout les macarons au laboratoire tout neuf de Roland Zanin puis nous sommes allées prendre possession de la chambre d’hôtel, avec vue!
Petite visite ensuite du centre de Sallanches, avec évidemment un détour par une pâtisserie, celle de Thibaut Monterrat, nommée Délicat Délice.
Le centre de Sallanches est très sympathique, notre petite ballade sur les quais de la Sallanches nous a bien plu.
Retour ensuite à l’hôtel pour retrouver Aurélie, ma copine de podium de l’an dernier! Nous nous sommes fait un petit resto ensemble le soir à Saint Gervais (repérage de la salle de cérémonie en même temps!).
Une bonne nuit (ou presque) et le stress commence à monter pas mal.
Le lendemain, petit déjeuner avec vue sur le Mont-Blanc.
Et direction le labo de Roland pour cette épreuve de finale! Enfin d’abord un petit brunch (préparé par Denis) avec tous les coachs, jurys et finalistes!
Plein de gourmandises!
Merci à Anne et Steph d’être venues me soutenir!
Vient le moment du tirage au sort de notre poste de travail! Rassemblement!
Je tire le poste O mais aucune idée de son emplacement! L’équipe de Roland va tout installer pendant qu’on prend une dernière fois l’air dehors.
Avec Marie-Noëlle (de Nice), Agathe (de Metz), Aurélie (d’Albi) et Aurélie (de Montréal).
Nathalie, la championne 2017 et l’organisatrice japonaise qui porte le concours jusqu’au bout des ongles!
Finalement mon poste est au fond de la salle, contre le mur, à côté de la pièce des fours. PAR-FAIT! Je suis totalement tranquille et je ne vois pas les gens qui me passent autour. Zéro stress!
Récap des candidats finalistes
Petite photo souvenir avec les tabliers.
Et c’est parti!
Bizarrement, je n’ai pas eu de stress durant l’épreuve. J’avais préparé mes pesées et mon matériel. Et Denis m’a filé un coup de main (il a fait mon commis en fait, la classe!).
Avec Marie de Vannes!
Certains venaient, curieux de découvrir ma recette au curry, notamment Philippe Rigollot (souvenir du premier concours du gâteau de Savoie!)
Mes coques sont sorties nickel du premier coup! Je n’en revenais pas, c’était mon gros stress de l’épreuve avec le four pro et les conditions différentes de la maison. Ma technique de croûtage a bien fait parler parmi les jurys et les coachs aussi!
Un ptit tour au frais pour mes macarons, le temps de tout ranger!
J’ai ensuite pu aller me promener parmi mes co-finalistes. Certains ont recommencer plusieurs fois leurs coques, le stress total.
Megumi, notre japonaise.
Aurélie de Montréal!
Alix de Montélimar.
Cathy de Belgique.
Aurélie d’Albi
Marie-Noëlle de Nice.
Agathe de Metz
Fabien de Bergerac, le seule homme du concours!
Les coques superbement décorées de Marie de Vannes.
Enfin, on place nos macarons sur la table pour le jury!
Et quel jury!
Ensuite, c’est l’attente! Direction l’hôtel pour un ptit rafraichissement et ensuite en route pour Saint Gervais et la salle de cérémonie.
La vidéo en direct sur la page du concours.
C’est donc Marie-Joëlle (de Val d’Isère) qui remporte le titre!
Nous avons ensuite fait la bringue jusque tôt le dimanche matin 🙂
Avec Karine, notre super organisatrice.
Les photos dossier de la soirée resteront bien cachées dans mon dossier 😉
Cette finale fut une parenthèse enchantée dans un cadre magnifique. J’ai fait de magnifiques rencontres, tant parmi les candidats que parmi les professionnels présents pour l’évènement.
Prochaine mission? Etre jury à la sélection varoise en 2019!
Cette année, le thème était le gâteau de voyage (donc un gâteau qui se transporte facilement et se conserve à température ambiante également) contenant au moins un ingrédient typique de Savoie.
J’ai tenté ma chance avec un crumbcake marbré à la myrtille (la recette arrive bientôt!!)
Et j’ai été sélectionnée de nouveau! Quel plaisir d’entendre la voix de Virginia pour organiser les détails du voyage!
Me voilà donc de nouveau partie pour Chambéry (on va passer sur les détails du voyage, du train supprimé, du nouveau train attrapé au vol et de la modification totale de l’arrivée sur Chambéry). Petite nuit dans le même Campanile que l’an dernier, j’ai pu retrouver mon David (cette année, il fait partie du jury) et rencontrer 2 de mes « concurrents » du lendemain, Benjamin et Giovanna. J’apprends également que le premier finaliste est un sérial compétiteur et que le niveau de demain promet également avec Xavier, un autre sérial compétiteur bien connu de Mercotte lui aussi.
Le samedi matin, en route pour cette demi-finale (mais je ne me fais plus du tout d’illusion vu le niveau promis).
Je retrouve Virginia, ma copine adorée de l’agence Texto (la même agence que le road trip pour découvrir la Tomme de Savoie que je vous avais raconté ici, ici et ici.)
Retrouvailles également avec Mercotte, membre du jury une nouvelle fois.
Voici notre petit groupe du samedi : Giovanna, Xavier et Benjamin.
J’avais demandé à Virginia à passer dans le premier groupe de 2 (pour éviter de stresser et pour pouvoir profiter du salon durant le 2eme groupe, avant de repartir).
Je ne vais pas vous mettre toutes les photos, Virginia a mitraillé sans faillir!
Ma recette s’est bien déroulée, aucun souci, pas de surprise, bref tout a roulé comme à la maison!
Hop au four!
Mon crumbcake est sorti exactement comme je voulais, bien moelleux mais qui se tient, humide, pas sec et avec ce joli marbré (et un parfum hyper gourmand).
Nous faisons reposer nos gâteaux dans les coulisses le temps que le deuxième groupe passe.
J’en profite pour prendre une tite photo avec David!
Je vous emmène sur le salon? Petit aperçu des stands.
Du fromage évidemment, et surtout de la Tomme de Savoie!!
Le stand Opinel sur lequel j’ai craqué pour un joli n°8 gravé de marmottes et bouquetins.
et le stand des Alpes Campagnardes (dont la terrine à l’ail des ours était dingue) avec plein de bocaux Weck, mes chouchous du moment!
Allez, retour au concours! Giovanna et Benjamin sont en train de finaliser (avec quelques soucis de four d’ailleurs, bizarre, on dirait qu’ils font grève d’un coup)
Ils sont pas magnifiques nos gâteaux?
C’est l’heure du verdict! Et c’est Xavier qui part en finale (on s’y attendait tous en fait, hein).
Le temps de dire au revoir et nous repartons tous trois avec notre panier garni.
Giovanna nous dépose à la gare et Benjamin et moi faisons le premier trajet ensemble jusqu’à Lyon. Séance papotage comme si on se connaissait depuis des lustres!
C’est ça qui est top dans ces concours amateurs, c’est la rencontre et le partage avec des gens aussi passionnés que moi.
Dommage qu’on ne puisse pas rencontrer les 4 autres participants, ça serait encore plus chouette!
Allez, on retente l’an prochain?? 😉
Merci à Virginia de l’agence Texto pour toutes les photos siglées.
Deuxième partie du récit de cette aventure savoyarde! 🙂
Réveil dans les Bauges, à l’Auberge des Clarines et petit déjeuner avec le fameux gâteau de Savoie de Catherine.
Une vraie petite gourmandise, bien aérée avec une croûte bien sucrée et croustillante.
On se retrouve tous en bas avant de rejoindre notre combi et nous voilà partis pour La Compôte, chez Sophie et Thierry Dumoulin, au GAEC des Chardons Bleus.
Nous allons découvrir la fabrication de la Tomme de Savoie fermière (le lait qui est utilisé ne provient que d’une seule exploitation).
Le lait est celui de la traite de la veille au soir et de celle du matin. Nous arrivons après que la présure ait été ajoutée donc il a déjà caillé.
Thierry va alors couper le caillé aussi finement que nécessaire pour la Tomme.
La cuve est ensuite chauffée pendant 40min avec un gros brûleur.
Ensuite, c’est le moulage. Le petit lait est aspiré et stocké et il ne reste plus que le caillé.
Goûté tel quel, c’est très doux et souple (n’est-ce pas Virginia?)
Grand moment pour nous, nous y sommes tous passés! (J’espère que notre production sera vendable quand même) (et j’espère aussi qu’on en aura pas trop mangé au passage…)
Le contenu de la cuve permet de faire 85 Tommes environ.
Il faut ensuite les retourner une première fois dans leur moule. c’est dingue comme le caillé prend de suite la forme des moules et se tient d’un bloc…
Bertrand aura été bien patient avec nous pour nous expliquer comment faire (c’est pas qu’on est des boulets du moulage, mais un peu quand même, c’est technique mine de rien!)
Une petite étiquette de caséine verte (pour la fabrication fermière. Dans le cas d’une fabrication laitière, comme aux Fruitières Chabert, l’étiquette est rouge) est déposée sur le dessus.
Les Tommes partent ensuite à l’affinage, dans la cave de l’exploitation. Elles seront retournées par les mains expertes du patriarche. 🙂
Le geste est répété inlassablement. Les tommes sont frottées et retournées tous les 2 à 3 jours.
Et le petit lait? Les vaches s’en régalent, c’est leur gourmandise!
Une fois tout cela terminé, il est l’heure de partager un bon petit déjeuner (et je crois bien que c’est le petit déjeuner le plus gargantuesque de ma vie!).
Nous avons pu goûter la Tomme fermière de Sophie et Thierry, et mandieu que c’est bon!! A mon goût, c’est LA Tomme parfaite. Une texture fondante, crémeuse, limite beurrée et un goût ni fade ni trop fort, juste pile au juste milieu. Bref, le top du top de la Tomme.
Virginia et Faustine avaient prévu les jus de fruit, les confiture, le pandoro, le pain, bref tout ce qu’il faut.
Sophie nous avait mis de côté du lait frais de la traite du matin….
Et puis là, le drame…. je ne sais plus qui lance un « manque juste le beurre » et Sophie nous apporte son beurre, fait dans les alpages, pour consommation personnelle exclusivement.
Le beurre fait à partir du lait des alpages, qui a un parfum de fromage et un goût de fromage. LE beurre quoi.
Autant le dire de suite, son beurre on l’a tué. La Tomme aussi d’ailleurs…bref le genre de truc, même quand tu es plein et que tu n’as plus faim, tu en veux encore. #morphales
Après avoir avalé tout ça, petite visite de l’exploitation, petites caresses aux vaches et petites photos souvenirs!
Et nous revoilà partis pour visiter une cave naturelle cette fois.
Cette fois, nous ne sommes plus spectateurs mais acteurs! nous devons cuisiner un petit repas pour accueillir quelques guests.
Cédric nous explique comment on s’organise.
Et on peut dire que quand Cédric parle, tout le monde écoute..même Mercotte!
Nous nous étions réparti les tâches auparavant afin de réfléchir aux recettes.
Létitia et Dorian se chargent de l’entrée/apéro, Alexandra s’occupe du plat et David et moi, on est de dessert (évidemment me direz-vous).
Très bonne ambiance durant l’après-midi, un espace cuisine magnifique. Bon, pis avoir Cédric comme commis, c’est pas mal quand même.
En fin de journée, les invités commencent à arriver, le stress monte, faut finir tout ça!!
Un ptit bout de Tomme, pour se mettre en jambe?
L’apéro commence avec une dégustation de bières de brasseuses d’Annecy. Art Malté est une petite brasserie qui cherche l’excellence en petite production.
On commence avec les nachos gratinés de Tomme de Savoie et leur dip petits pois et menthe…. ça croustille c’est frais, c’est gratiné c’est trop bon!
On enchaîne avec un welsh rarebit façon Alexandra. cette béchamel à laTomme, gratinée sur ce pain…et des crevettes et des asperges? Je crois qu’Alexandra connaissait mes points faibles…
Enfin, notre café gourmand, réalisé avec David : une crème brûlée Tomme-orange, une mini tartelette myrtille-Tomme, des mini financiers à la Tomme et une verrine Poire chocolat noix et Tomme. Nous gourmand? tsss
C’était sympa de vivre cette expérience de service façon restau, avec dressage minute. On a envoyé avec David!
Une bien belle journée qui s’achève tard dans la soirée.
En plus, on a tous droit à notre livre dédicacé par Cédric! #laclasse
Cet hôtel est basé sur un concept bien sympa : une déco hyper soignée que l’on peut ramener chez soi! La boutique adjacente regorge d’objets design et des coussins et accessoires qui sont dans les chambres.
J’ai craqué dès l’accueil lorsque j’ai découvert que les porte-clés des chambres étaient des oiseaux perchés dans leurs nichoirs. Trop mignon!!
J’ai hérité de la chambre Nostalgic Colors, spacieuse et très agréable, avec vue sur les canaux. Aucun bruit de l’extérieur, c’est très bien isolé. J’ai bien dormi!
Je vous montrerai le ptit dej au prochain épisode 😉
Toujours en janvier, donc toujours en saison des galettes! (non?)
Cette année, j’ai eu envie de me lancer dans une « galette » venue de mon Loiret natal, le Pithiviers Feuilleté.
A l’origine, le Pithiviers est fondant. La pâte est cuite dans un moule puis couverte d’un fondant blanc et décorée de fruits confits (cerise et angélique).
Avec l’arrivée de la pâte feuilletée, la crème d’amande a été enfermée entre 2 disques de pâte. Ce qui différencie le Pithiviers feuilleté des galettes c’est donc cette crème d’amande (et non pas une frangipane) mais aussi le festonnage des bords et la décoration sur le dessus. C’est une recette potentielle du CAP pâtisserie.
Pour la pâte feuilletée, j’ai voulu tester une pâte faite par un pro, mais pas n’importe lequel : les pâtes feuilletées François. Une petite entreprise située à Blancafort dans le Cher, qui fabrique uniquement des pâtes (feuilletée, feuilletée inversée, brisée ou sablée) et du nougat, et qui fournit les professionnels.
Au premier abord, les prix peuvent faire peur, surtout avec la livraison chronopost, mais en rapportant le prix à un pâton équivalent à ceux que l’on trouve dans le commerce (et qui sont franchement bof), on a quand même une super qualité à un prix très correct.
Je ne vous parle même pas du goût, du feuilletage ni du parfum qui a embaumé ma maison pendant la cuisson….
Au final, je suis accroc au Pithiviers Feuilleté et aux pâtes feuilletées François!
Ingrédients (pour un Pithiviers Feuilleté) :
2 disques de pâte feuilletée (inversée ici) (24cm de diamètre au moins)
75g de poudre d’amandes
75g de beurre pommade
75g de sucre
75g d’œuf
10g de maïzena
5g de rhum
le sirop à 30° :
50g d’eau
67.5g de sucre
1 oeuf pour la dorure
Préparation :
La crème d’amande :
Crémer le beurre pommade avec le sucre.
Ajouter ensuite la poudre d’amande mélangée à la maïzena puis l’oeuf battu.
Terminer par le rhum.
Filmer au contact et laisser figer au frigo.
Montage :
Déposer un premier disque de pâte sur une plaque couverte d’une toile silicone.
Avec un cercle à tarte de 20cm, marquer légèrement le disque.
Pocher la crème d’amandes à l’intérieur de cette marque.
Humidifier le bord laissé libre avec de l’eau.
Piquer légèrement le second disque de pâte et le déposer, côté piqué contre la crème d’amande, par dessus.
Chasser l’air au mieux puis souder les 2 abaisses au ras de la garniture. Coller les bords sans les écraser.
Festonner les bords (le festonnage consiste à découper les bords en demi-arcs de cercle, typique du Pithiviers Feuilleté. N’ayant pas d’emporte-pièce adéquat, j’ai coupé en 2 un bouchon de bouteille de lait pour marquer la pâte puis couper au couteau en suivant les marques. Système D)
Dorer le dessus une première fois avec l’oeuf battu puis entreposer au moins 20min au frais.
Préchauffer le four à 180°C pendant ce temps.
Dorer une deuxième fois à l’oeuf puis rayer le dessus du gâteau en arc de cercle (typique également du Pithiviers Feuilleté). Faire également quelques petits trous (un au centre et d’autres dans les traces du dessin).
Enfourner pour 35 à 40min. Le dessus doit être bien doré.
Pendant la cuisson, préparer le sirop à 30°.
Dans une casserole, porter à ébullition l’eau avec le sucre. Laisser refroidir ensuite.
Dès la sortie du four, disposer le Pithiviers sur une grille et badigeonner le dessus de sirop.
Laisser refroidir avant dégustation.
Recette issue du livre CAP Pâtissier de Chef Damien et Chef Régis ainsi que du blog de Mercotte
J’ai eu le plaisir de goûter à cette association vanille cardamome au concours national amateur du gâteau de Savoie car Mercotte nous avait apporté une belle boite de macarons. Je me suis régalée!
Je chipe donc sa recette à Mercotte mais avec quelques adaptations. En effet, elle utilise de l’huile essentielle de cardamome…je n’en ai pas et pas envie d’en acheter alors que mon tiroir à épices est plein 😉
Porter à ébullition la crème avec les grains de vanille et la gousse fendue, la cardamome et le miel.
Lorsque la crème arrive à ébullition, retirer la gousse et verser sur le chocolat haché. Bien émulsionner
Ajouter ensuite les 150g de crème froide en émulsionnant bien
Filmer au contact et entreposer une nuit au frais (3h minimum).
Les coques :
Mélanger la poudre d’amandes et le sucre glace.
Mixer le mélange au robot pour affiner le grain au maximum.
Tamiser ensuite l’ensemble. Réserver.
Monter les blancs au batteur et ajouter progressivement le sucre (en 3 fois au moins) en battant en permanence.
Lorsque la meringue est lisse et brillante, elle forme le bec d’oiseau, elle est prête.
On peut ajouter une pointe de couteau de colorant en poudre et battre une dernière fois pour colorer la meringue.
Incorporer délicatement le mélange de poudre en plusieurs fois à la maryse.
Mettre l’appareil dans une poche munie d’une douille lisse (diamètre 9 à 10mm)
Dresser des coques sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
Laisser croûter (la surface doit être « sèche » au toucher)
Enfourner à four préchauffé à 140°C pour 12 minutes environ.
Laisser refroidir totalement avant de décoller.
La ganache :
Assembler les coques par paires.
Battre la ganache au batteur une petite minute pour la monter.
Transférer dans une poche munie d’une douille lisse et garnir les macarons.
Conserver 48h au frais avant de déguster (24h à découvert puis 24h en boite)
Juste pour vous montrer l’influence de l’éclairage pour les photos (je n’ai pas de « studio photo » ni d’éclairage spécifique, je fais avec la lumière du jour ou l’éclairage de la maison). Cette photo a été prise le même jour mais avec un angle différent par rapport à la fenêtre…
C’est la première fois que le salon Saveurs et Terroirs organise ce concours. Il se déroule en 3 étapes :
– un dépôt de recettes sur le site parmi lesquelles 8 personnes seront sélectionnées
– des demi-finales, étalées sur les 2 premiers jours du salon desquelles seront issus 2 finalistes
– une finale le dernier jour du salon
Le gâteau de Savoie faisant partie de mon enfance (ma maman en faisait régulièrement), j’ai eu immédiatement envie de participer.
Et puis, en plein milieu d’un après-midi, je reçois un mail de Virginia, de l’agence Texto, qui m’apprend que ma recette a été sélectionnée par le jury!
D’ailleurs, le jury, parlons en :
– Mercotte (je ne vous la présente pas hein)
– Philippe Rigollot (MOF, champion du monde et j’en passe…)
– Catherine Barrier (chef à l’Auberge des Clarines et proclamée reine du gâteau de Savoie par Mercotte…)
– Nicolas Chiron ( commissaire délégué au salon Saveurs et Terroirs)
– Valérie Derrer (directrice de France Bleu Pays de Savoie)
On peut dire que ça ne rigole pas!
Donc voilà, la pression monte d’un cran.
Et même de 2, car du coup, je dois prévoir une recette au cas où je passerais en finale. Le week end a été plutôt studieux et j’en ai sorti ma recette du gâteau de Savoie de Noël, très simple pour respecter le temps imparti dans le règlement.
Après un coup de téléphone à Virginia, rendez-vous pris pour un passage le samedi.
Du coup, le vendredi, je scrute la page facebook de Savoiexpo pour suivre la première session des demi-finales. Et je découvre que le premier finaliste est David Zanni! Gros coup de pression, c’est qu’il est doué le gars!
Mais de toutes façons, je n’irai pas en finale hein 😉
Vendredi soir, départ en TGV pour Lyon puis un petit TER vintage jusqu’à Chambéry, entourée d’étudiants (je rajeunis de 12 ans!).
Le samedi matin, rencontre avec Virginia et David sur la route du salon.
Je découvre le lieu du concours, un espace cuisine bien vaste et équipé de tout ce qu’il faut.
Et Mercotte arrive! La pression remonte un cran. Forcément, je fais ma groupie…
Ensuite, je rencontre Rabia, ma « concurrente » de demi-finale. Nelly et Adeline passeront après nous.
A 10h, Serge, de France Bleu Pays de Savoie, lance le concours. Nous avons 2h, c’est parti!!
Tout se passe très bien, finalement j’ai beaucoup de temps car ma recette est hyper simple.
Serge vient nous poser quelques questions de temps en temps, en direct à la radio.
A la découpe, j’obtiens les jolies marbrures attendues, soulagement!
Le jury passe à la dégustation pendant que Nelly et Adeline s’attellent à leur recette.
Pendant ce temps, on fais des petites séances photo avec David et Rabia (et on va aussi se faire un ptit repas parce qu’on a un petit creux quand même).
Philippe Rigollot arrive pendant l’épreuve de Nelly et Adeline, je repasse en mode groupie.
Nous attendons ensuite la dégustation du jury pour connaitre la finaliste du jour.
Petite photo souvenir avec David, Rabia, Nelly et Adeline.
Le verdict tombe : je passe en finale! Youhou!
Je ne m’attendais pas du tout à ce que mon Savoie marbré plaise autant au jury, j’ai eu beaucoup de compliments, ça fait énormément plaisir. Je dois retravailler un peu la présentation, mais les goûts et l’équilibre sont là! yeehaa!
Bref, je reste donc un peu plus longtemps que prévu à Chambéry! L’occasion de faire un tour sur le salon et d’assister aux démos pâtisserie (Mercotte et les macarons, et Cédric Pernot, pâtissier-chocolatier à Chambéry).
Le lendemain, retour au salon et installation pour la finale. Ce qui est top, c’est que l’ambiance reste conviviale. Avec David, on s’entend bien, aucune concurrence donc c’est top.
Le compte à rebours est enfin lancé et on y va!
Je finis rapidement mes préparations et n’ai plus qu’à attendre le dernier moment pour le dressage.
David avait beaucoup plus de préparations donc il était un peu plus concentré durant l’épreuve.
Zoom sur le moule Parfum de mon partenaire de blog, Silikomart
L’étape du dressage, concentration au maximum!
Il y’avait un peu de monde qui venait nous voir d’ailleurs.
Le jury va ensuite déguster et délibérer avant de rendre le verdict.
Et c’est David qui remporte la première place! Sa bûche était carrément dingue faut dire 😉
Je repars du salon avec plein d’étoiles dans les yeux, plein de rencontres formidables, plein de compliments de la part de grands professionnels et l’envie de recommencer très vite!
Les avis du jury sur mes 2 recettes
Un grand merci à Virginia de l’agence Texto pour la super organisation aux petits oignons (je n’ai eu aucun stress niveau transport et hébergement, c’est quand-même topissime), pour ses photos aussi que j’ai largement utilisées pour cet article.
Merci à Mercotte, pour sa gentillesse et sa disponibilité. Pis ses encouragements durant le concours! Une vraie rencontre.
Merci à Philippe Rigollot, Christine Barrier, Virginie Derrer et Nicolas Chiron pour nous avoir accordé de leur temps, pour leur sympathie, leurs avis sincères, leurs conseils, bref merci pour tout.
Merci Rabia, David, Nelly et Adeline, pour ces jolis moments passés ensemble. J’ai eu plaisir à vous rencontrer et j’espère vous revoir bien vite!